Paysage – collagraphie

Bonjour tout le monde

Je continue mes explorations en collagraphie avec ce paysage, imaginaire, on pourrait même dire « abstrait », peut-être ???

 

Cliquez sur les images pour voir plus de détails.

A partir de la même plaque j’ai fait quelques essais de « Chine-collé »…je le mets entre guillemets parce que je travaille sans presse; les papiers additionnels ont donc été collés directement sur le papier destiné à l’impression:

 

Le dernier n’est pas de saison, il s’agit d’une empreinte d’un tampon de Noël sur papier de soie que j’ai retrouvée en fouinant dans mes tiroirs…il s’adaptait parfaitement au « paysage ».

Toutes les impressions ont la même taille en réalité.

Et pourquoi ne pas profiter de décorer encore un petit coin de mur en groupant trois de mes imprimés dans ce joli cadre en bois?

Triptyque

Triptyque, collagraphie par Miryl

Je vous remercie de votre visite et des petits mots que vous me laisserez peut-être!

De la dentelle – collagraphie

Bonjour bonjour

Il pleut, t’es où l’été t’es oùùùù?????
Bon, en attendant qu’il se pointe, il vaut mieux se réfugier dans l’atelier et continuer les expérimentations, en l’occurrence les expériences de collagraphie. Cette technique me passionne de plus en plus tant les possibilités sont variées. On aimerait tout tester à la fois, des plaques avec de la couture par exemple, mais il faut trouver un coin pour la machine, des impressions sur tissus « patchés », toutes les textures qui nous tombent sous la main etc…etc….Pourtant il faut y aller par étapes, afin d’explorer les pistes le plus à fond possible.

Donc dans cet article, je vous montre ce que j’ai obtenu à partir de cette plaque « dentelle » (carton protégé au vernis-colle, dentelle synthétique récupérée d’un jupon usagé, tissu du même jupon, fil à broder).

Deux vues d’ensemble qui donnent une idée de la variété d’effets obtenus (excusez la mauvaise qualité des photos):

Collagraphie par Miryl

Collagraphie par Miryl

Dentelle

Collagraphie par Miryl

Et plus en détail, on peut voir que toutes les impressions n’ont pas la même netteté. Cela dépend entre autres du degré d’humidité du papier, difficile à standardiser:

Ces impressions sont faites avec les encres Aqua-Linol mentionnées dans un article précédent

Dans un prochain article je vous donnerai des précisions sur les peintures H2oil (utilisées ici), afin de répondre à Patchacha….

D’ici-là, ne prenez pas froid….et merci de votre sympathique visite!

Encore deux haïkus pour juin

Bonjour tout le monde,
Mon atelier haïkus sur Mixed Media France consiste, comme vous le savez, à illustrer trois haïkus par mois. Dans l’article précédent, je vous montrais l’illustration de mon propre texte. Voici les deux suivants pour juin, sur des textes d’auteurs japonais.

Soleil de printemps
boîte aux lettres repeinte
dégoulinades jusqu’à terre
Hara Sekitei

Illustration d'un haïku par Miryl

Illustration d’un haïku par Miryl

Collage de Sopalin (essuyage de pinceaux), dessin, peinture acrylique

 

Des feuilles de lotus dans l’étang
bougent sur l’eau.
Pluie de juin.
Masaoka Shiki

Illustration d'un haïku par Miryl

Illustration d’un haïku par Miryl

Formes « gravées » dans du gel de structure, encres mélangées à du gel médium fluide.

Merci du coup d’oeil, je lis toujours avec curiosité vos petits mots!

Haïku de printemps (juin) – collagraphie

Bonjour chers amies et amis,

Il a beaucoup plu ces dernières semaines, je ne vous l’apprends pas. Les haïkus étant de petits instantanés de la vie, souvent en lien avec les événements naturels (saison, météo, etc…), celui-ci s’est imposé facilement. Il suffisait de regarder la pluie tomber sur le jardin…où donc était passé le printemps?

Jardin sous la pluie
le printemps se repose
dans un drap de brume
Miryl

Haïku de printemps. texte et illustration par Miryl

Haïku de printemps. texte et illustration par Miryl

Comme vous avez l’oeil, vous aurez remarqué qu’il s’agit cette fois encore de la technique de collagraphie, que je souhaite explorer un peu plus à fond. Cette fois-ci j’ai utilisé un autre type de peinture (les H2oil de Talens). J’en avais reçu quelques tubes et je me demandais ce que je pourrais en faire après avoir constaté qu’elles ne convenaient pas pour mes travaux habituels en mixed media . Ce sont des peintures à l’huile qui se diluent dans l’eau  par un miracle de la chimie 🙂 …En collagraphie elles donnent de beaux résultats, autant sur papier que sur tissu:

Collagraphie-Jardin_sous_la_pluieIl me reste encore à trouver un papier plus adéquat, celui que j’ai utilisé est trop fragile et se chiffonne à l’humidité. Par contre j’aime beaucoup l’effet sur tissu (ici du coton très fin):

Collagraphie sur tissu

Collagraphie sur tissu

Grand merci pour votre passage. C’est toujours un plaisir de vous lire.

Haïku de printemps – collagraphie

Bonjour bonjour,

Dans le cadre de mon atelier Haïku du mois de mai, il me restait encore à illustrer un texte de ma composition…le voici:

Du vent encore!
avec lui les parfums des fleurs
s’en vont voyager
Miryl

Illustration d'un haïku de printemps par Miryl - collagraphie

Illustration d’un haïku de printemps par Miryl – collagraphie

Cette page a été réalisée avec la technique de COLLAGRAPHIE, que j’affectionne mais dans laquelle je ne fais que débuter. Je vous en avais déjà un peu parlé sur mon ancien blog, et comme je vous sens intriguées, chères amies, je reprends et complète ces quelques explications.

C’est donc par le blog de Patchacha que j’ai découvert cette technique dérivée de la gravure. Et comme j’aime réaliser des impressions à partir de différents objets, feuilles du jardin, etc… la collagraphie m’a tout de suite intéressée. De plus, quand on voit les superbes résultats obtenus par Patchacha dans ce domaine, il est difficile de résister.

En quelques mots, il s’agit de créer des plaques à partir desquelles on imprime soit du papier, soit du tissu. L’impression peut se faire à l’aide d’une presse, ou à la main.

La préparation des plaques consiste à créer une composition par collages d’éléments de diverses natures (fibres, objets divers, objets végétaux, etc….tout ce que l’on peut imaginer), d’où l’appellation de collagraphie.

Voici la plaque qui est à l’origine de la page ci-dessus:

Plaque de collagraphie

Plaque de collagraphie

Le carton qui sert de support est protégé avec du vernis-colle (pour serviettage). (On peut aussi prendre une feuille de plastique rigide).
Comme vous le voyez, les éléments utilisés sont du fil à coudre, de la ficelle, de la gaze et un peu de pâte de structure sur le fond, le tout protégé après collage avec du gel medium.

Encrage:
j’ai utilisé des « encres » à l’eau, médium assez épais (cf. photo). Mais on peut utiliser d’autres types de couleurs (acrylique, encres diverses, etc…).
J’ai étalé au pinceau, puis atténué la couleur par endroits en créant des nuances de teintes, à l’aide de gaze (une « poupée » de gaze, cf. photo).
Ayant été trop généreuse avec le fil noir lors de mon collage, je n’en ai encré que certaines zones, par contre j’ai insisté sur les fleurs…

Coll3

Coll4

Pour l’encrage j’ai procédé à peu près comme le montre cette vidéo de Brenda Hartill

Une fois la plaque encrée, il faut imprimer. Le papier doit être humide. L’impression peut se faire avec une presse, ou simplement en pressant le papier sur la plaque soit avec les doigts, soit avec une petite cuillère. Dans ce cas, le papier ne doit pas être trop épais. On peut aussi prendre du tissu…
Quelques exemples sur mon ancien blog

Les détails techniques je les ai trouvées (toujours grâce aux informations de Patchacha) dans un livre de Val Holmes, une grande spécialiste en la matière.

La collagraphie requiert de nombreux essais, tâtonnements et ajustements, donc du temps!

J’espère que ces quelques explications (très fragmentaires) vous auront intéressées, même si elles n’ont pas la prétention de constituer un tuto. Il faudrait au moins une vidéo pour illustrer vraiment le processus…

Merci de votre aimable visite, n’hésitez pas à me faire part de vos impressions.